- Michel
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Date d'inscription : 16/03/2020
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Atelier du 24 mars
Mer 24 Mar - 11:37
C'est là qu'y faut mettre le logorally !
- marie-françoise
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Date d'inscription : 16/03/2020
Logomotscourts
Mer 24 Mar - 11:40
- Des discussions sempiternelles...
- Sans quoi ? tu dis toujours des mots trop longs, j’aime les mots courts. Comme court par exemple. Sans pis, une vache sans pis, c’est un taureau. Quant à ternel, je vais regarder sur google. Oui Michel tu as raison, ta gueule google, et ternel reste éternel. C’est déjà trop long éternel. Fais plus court.
- Sans fin ?
- Sans pis, sans fin, sempiternel ! Bravo, je prends et je mets dans mon calepin.
- Trop long calepin ?
- Non pas si on prononce calpin. Un petit mot pour un petit carnet, qui tient dans le sac et où grandissent les petits mots. Il leur faut du temps, comprends-le bien, pour devenir des mots savants, imprononçables. Si j’ai trop de carnets, il me faudra une assistante.
- Trop long assistante ?
- Je le mets dans le carnet mais trouve plus court.
- Une aide ? Un médecin ?
- Trop long médecin,
- Non pas si tu coupes : mes deux seins, oui mes seins, j’en ai bien deux non ? D’ailleurs je n’ai pas mal, oublie donc le trop long médecin.
- Pas mal mal comme mot, c’est court. Bien aussi. Des mots qui vont bien ensemble, des amis le bien et le mal. Et un mal des maux, un mot qui va bien avec mot. Pas de problème, le puzzle se construit même si le texte n’a pas de sens. Des mots s’emboîtent, les grands me fichent la paix, ils sont stockés dans le calepin. Les courts s’aiment. Ce mécano de mots est bien excitant, je vais y passer du temps.
- Michel
- Messages : 92
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Logorally
Mer 24 Mar - 11:41
A écouter les sempiternelles excuses de Paulo je me dis que décidément il n’avait pas changé. Son côté mythomane m’avait amusé un temps mais là c’en était trop. Voulant en savoir plus je cherchai sur Google à quelle pathologie pouvait bien correspondre ce besoin de pipoter, de mentir, de s’inventer en permanence une vie différente avec à chaque fois son cortège de mensonges foireux. Ses éternelles excuses quant à ses retards commençaient sérieusement à m’agacer. Il fallait que je me renseigne.
Je pris un petit instant sur mon temps de travail pour téléphoner au cabinet médical du quartier et tombai sur l’assistante qui me dit que le médecin était absent. Je me sentis mal tout à coup. Je fus obligé de mentir pour qu’elle me donne son numéro perso. Pour faire court je dus baratiner une histoire à dormir debout et obtins ce je voulais. Je crois que je comprends mieux le problème de Paulo car je trouvai l’exercice très excitant.
Je pris un petit instant sur mon temps de travail pour téléphoner au cabinet médical du quartier et tombai sur l’assistante qui me dit que le médecin était absent. Je me sentis mal tout à coup. Je fus obligé de mentir pour qu’elle me donne son numéro perso. Pour faire court je dus baratiner une histoire à dormir debout et obtins ce je voulais. Je crois que je comprends mieux le problème de Paulo car je trouvai l’exercice très excitant.
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