Atelier 3 février

Energumènes, anthropocène et autre scènes qui sont d’ailleurs fermées donc plus rien à regarder mais à la télé des énergumènes blablatent et ne disent rien ou disent des choses savantes, scientifiques, politiques, un boulevard pour les idées reçues, les « parler quand on n’y connaît rien » d’ailleurs j’aime bien : « j’y connais rien mais je pense… », une drôle de posture, on est dans la littérature, mais pas dans la poésie. Si on prend ça comme des paroles pour faire des sons, finis les casse-tête, « j’y connais rien mais moi je vous dis… » c’est vrai ça pourquoi se taire quand on n’y connaît rien ? Ceux qui y connaissent, les scientifiques, les politiques, ils disent… ils disent quoi ? ils ont perdu connaissance, ah un jeu de mot facile, mais nous on ne voit plus nos connaissances et on est seul. Tous ces mots, toutes ces phrases, si on réduit à ce qu’on sait, ça tient dans un mouchoir de poche et dans ma poche à côté du mouchoir le masque, que j’oublie tout le temps, et hop trois étages à remonter. Ah oui sur les masques on a de la connaissance mais sur les mouchoirs ? Va-t-il falloir des types 1 ? Je suppose que dans ma poche mouchoir et masque font bon ménage. D’ailleurs pourquoi est-ce que mon mouchoir ne crie pas pour me rappeler de ne pas oublier son compagnon de poche ? Pas d’idée, je n’y connais rien, j’aligne des mots qui viennent comme ils peuvent, mouchoir de poche, petite idée de ce qui se passe dans ma poche de manteau, je me fais du cinéma, tiens lui aussi fermé je pourrais reprendre le début du texte, une boucle quoi, chapeau de paille paille à son mon histoire est terminée je vais vous la recommencer, sans me lasser. Energumène créatif ? il n’y est pour rien, le pauvre, à la pagaille de ce texte démouché et démasqué.