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Michel
Michel
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Atelier du 07 avril Empty Atelier du 07 avril

Mer 7 Avr - 11:46
Faut poser ça là !


Dernière édition par Michel le Mer 7 Avr - 11:49, édité 2 fois
Michel
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Atelier du 07 avril Empty Re: Atelier du 07 avril

Mer 7 Avr - 11:48
La glace dans le caniveau atteste de la température négative. Je fais des allers et retours sur le trottoir pour me réchauffer. J’ai les mains dans les poches, la capuche rabattue et l’écharpe sur le nez. Seul mon front fait face au vent froid. Une lumière blême baigne la rue en cette heure matinale. J’attends depuis bientôt heure. Moins rendez-vous est en retard. J’espère qu’il n’est pas malade ou victime d’un accident. Je dois lui remettre une lettre en main propre. Les documents confidentiels sur l’escargot à réaction cataclysmique qu’elle contient ne peuvent prendre le risque de se perdre par la poste ou sur le net. Je ne connais pas mon contact et il a intérêt à vite arriver car à circuler sur le trottoir je vais fini par ma faire remarquer. Soudain j’aperçois une mère avec une poussette venir vers moi du coin de la rue. Je n’ai aucune raison de me méfier d’elle et pourtant… Derrière moi j’entends le chuintement d’un véhicule en approche. Je me retourne car je ne sais pas par quel moyen mon contact doit arriver. Peut-être est-ce lui. La mère de famille arrive à mon niveau. Sous la poussette j’aperçois un sac rempli de provisions que je détaille. Un litre de lait, un pot de confiture, une boite de cassoulet et dans la main de la femme je vois trop tard le pistolet braqué sur moi…

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marie-françoise
marie-françoise
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Jeu 8 Avr - 18:31
L’enfant était couché sur le ventre. Il hurla : « Non pas la température ! » Sa mère, armée du thermomètre, fut sans pitié et le lui planta dans les fesses. L’enfant était brûlant, son front écarlate détonnait de ses joues blêmes. Il gémit, puis reprit ses cris. Pour un malade, il avait encore de l’énergie. Le début d’un polar ? l’enfant malade, la mère affolée et maintenant la menace, l’ombre qui surgit et qui va bouleverser cette scène familiale déjà fragilisée. Il faut maintenant une menace : glissant comme un escargot dans sa bave sur le carrelage de la cuisine, la fillette armée d’un couteau s’approchait sans bruit. Oui l’ombre peut être petite, ça change. Est-ce que ça diminue le risque ? pas sûr, il y a ce roman où une femme déguisée en chaperon rouge assassine efficacement sans se faire démasquer. Le petit chaperon rouge d’ailleurs tue le loup avec le chasseur. La trace luisante de l’escargot fillette était encore visible dans la cuisine quand la mère sursauta, pressentant un bruit, un soupçon d’air déplacé, un chuintement. Elle retira le thermomètre et se pencha vers l’enfant. Il somnolait maintenant. Dans l’encadrement de la porte le chaperon rouge dressait son couteau. Elle cherchait des yeux sa mère-grand et le loup. Mais si elle tue tout de suite l’enfant et sa mère, l’histoire s’arrête là et pour le suspense c’est la déconfiture. Alors, le chaperon rouge déposa au pied du lit, sous le regard pétrifié de la mère, son panier : quelques pots de miel et une grosse boîte de cassoulet. Elle ajouta son couteau, ricana méchamment avant de repartir de son train d’escargot dont la bave dessinait sur le carrelage : à bientôt, j’aurai ta peau !
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